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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 23:10

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 22:40

Vous vous êtes déjà retrouvé habillé un peu... pas comme tout les jours on va dire :D, en plein milieu d'une gare parce que vous rentrez de la Japan Expo par exemple ? Habituellement, je trouve le regard des gens très drôle. Mais seule ça a donner ça :

 

Je ne regarde pas les gens, mais les gens me regardent.

 

Ils s'observent tous comme des bêtes de foire, s'amassent sur les trottoirs, les yeux levés, l'œil aux aguets, la peur au ventre d'être jugés comme ils jugent.

Il se dévisagent, devine l'âge, les pensées ou la taille de la panse des personnes qu'ils croisent.

 

Les gens m'effrayent parce qu'ils voient ce que je ne vois pas.

Les gens m'amusent parce qu'ils grimacent devant la masse mais craignent la solitude.

Les gens m'agacent car ils rejettent l'originalité d'un look et s'en foutent quand l'un d'eux est en galère.

Les gens m'exaspèrent avec leurs respect père/mère où ils greffent pêle-mêle des notions qu'ils ignorent.

Alors, j'me dis qu'les gens ont tord.

 

Je les juge.

Je juge les jurés qui jurent d'être sincères, qui s'prennent pour des saints en étalant leurs viscères dès qu'ils ouvrent la bouche.

Pauvres bouchés dont les vices servent à avancer.

 

Je les critique à grand cris, ces éphémères qui rêvent de triques et de trinques.

Je suis comme eux... et comme eux j'me cache les yeux pour l'ignorer et me moquer d'mes propres vices.

 

J'suis du troupeau qui s'trou la peau pour s'faire aimer. Puis qui s'dit qu'ça n'arriv'ra jamais, parce qu'ce troupeau là c'est pas c'que c'est : l'amour...

Parce que j'ai jamais pigé l'concept, même à 20 piges je déconnecte, j'sais observer mais pas comprendre cette bête curieuse qu'est l'homme.

 

J'suis du troupeau des prétentieux prétendument détachés du matériel mais qui matent le réel de l'inutile qui met leur compte à nu.

 

J'suis du troupeau des optimistes qui optimisent un sourire sous le rire des railleurs et qui s'en branlent qu'on s'foute d'leur gueule.

 

J'suis du troupeau des irréductibles branleurs qui fixent l'heure en s'disant qu'ils d'vraient s'y mettre.

 

J'suis du troupeau de ceux qui s'la mette, prenez-le comme vous voulez.

 

J'suis du troupeau de ceux qui s'prennent pas la tête, passée maitre en situation de crise et incapable de criser.

 

J'suis du troupeau de ceux qui voudraient changer.

 

Et j'tourne ma roue aveuglément en croyant avancer.

 

Petits troupeaux qui me font fasse

Avec vos craintes inefficaces

Et vos bouches qui maudissent

Je n'ai qu'un mot à vous dire :

Ne regardez pas les gens même si les gens vous regardent.

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 22:38

Parce que les gens sont tous trop doués et que je ne suis qu'un minuscule scarabé ébahi devant tant de talent et qui a honte de passé sur scène après eux.

 

 

Coincée entre deux murs dénudés de béton

Armée d'un stylo défaillant dans un coin

Oubliée comme des fous qui s'en vont sans un son

Déplacée par mes pensées, je regarde au loin des ombres

Sous-traitées

 

Je traite de choses futiles dans des textes crayonnés

Pour que cet inutile puisse me faire oublier

Tous les sujets sérieux stupidement entêtants

Qui deviennent ennuyeux à être trop déprimants

J'me r'trouve devant ma feuille sans savoir quoi y coucher

Slamant sur des écueils sans avoir l'air d'y toucher

« Mes écrits tournent en rond » disent mes cris qui s'effritent

Et j'ai comme l'impression qu'c'est juste dev'nu un rite

 

J'laisse glisser mon bic qui esquisse des alambics

Relativ'ment sadiques, pervers ou plus typiques

J'laisse s'former des mots qui cachent tous mes maux

Par des rimes établies dans un style affaibli

 

Alors j'écoute les autres qui m'emportent dans leur rêves

J'les transforme en apôtres et j'm'imagine leur élève

J'me laisse bercer de tons qui m'emmènent dans d'autres mondes

J'me sens prise de frissons alors qu'les sons abondent

 

Alors j'me sens vivante, j'ai envie d'le crier

J'oublie qu'j'suis défaillante, j'oublie qu'je suis souillée

J'me remet à écrire quitte à être narcissique

Et j'n'ai plus qu'à m'dire qu'je fais dans du lyrique

 

C'est pour ça qu'avec ce slam j'ai décidé d'remercier

Tous ceux qu'aux scènes j'acclame qui m'permettent d'm'évader

Ceux qui jouent avec la langue, au figuré cette fois-ci

Et qui évitent l'exsangue avec une classe d'insoumis

 

Et pour ceux qui n'osent pas déclamer sur ces planches

Essayez d'franchir le pas et puis je vais être franche

On y prend très vite goût y a d'quoi dev'nir accro

V'nez nous montrer votre bagout et arrachez moi l'micro

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 22:36

Je voulais écrire un slam pour complot sur le campus 2010. Mais comme je n'y arrivais pas, j'ai pondu ça à la place :p :

 

J'ai le stylo qui sèche et qui m'assèche

La plume rêche qui grave une brèche

Dans ma feuille tandis qu'je prêche

l'immoral


J'ai l'moral au beau fixe

Alors je fixe ma feuille vierge

et j'attends son dépucellement

Tardif


J'devais faire un slam pour vous présenter le complot

Mais maintenant, d'vant mon écran, s'qui sort ne sont pas des mots

Mais du dépit quand j'me rends compte

Que j'n'écris rien


Alors je tape au hasard, je frappe quelques touches

M'disant « c'est pas trop tard, il est juste un peu farouche »

J'aurais du savoir qu'à force de le trimbaler n'importe comment

Mon ordi finirait par m'afficher un écran blanc

Alors j'vais faire un slam sur les excuses foireuses quand on arrive pas à écrire


Les ondes wifi ont du m'parasiter l'esprit

C'est comme les portables, une vrai saloperie

Avec tout ces trucs chelous qui m'passe par la tête

J'peux m'la prendre à deux mains, j'sortirais pas une cacahouète


C'est pas d'ma faute, c'est maladif


Et puis y a l'stress, les exams qui s'rapprochent

Il fait des messes basses pour m'foutre la pétoch

Et même si certains disent : « tu t'en fous, tu fous rien »

Je stress en m'disant : « j'm'y mettrais d'main »


C'est pas d'ma faute, c'est maladif


Et puis y a les assos, j'm'y suis engagée

On m'traine à droite à gauche et j'peux pas trop m'échapper

Bon ok, c'est mon choix et j'aime ça, c'est sûr

Mais ça m'pompe sur mon temps d'écriture


C'est pas d'ma faute, c'est maladif


Et puis avec toutes les merdes qui trainent dans mon sang

J'dois avoir des trucs zarbs qui remontent sournois'ment

Vers mon cerveau épuisé de d'voir aussi gérer

Mon côté débauché


C'est pas d'ma faute, c'est maladif


À force de bouffer des trucs périmés

J'ai des plombs qui ont du sauter

Promis le lait est recraché

Mais pas toujours le reste...


C'est pas d'ma faute, c'est maladif


Et puis cette année, j'passe mon temps à chopper la crève

On prétends qu'c'est parce que j'me prends pour Ève

À m'promener à moitié à poil

J'ai du perdre ma moitié à plume


C'est pas d'ma faute, c'est maladif


Et faut dire c'qui est

Y a pas que la fac qui complote

J'paris dans ma tête c'est pareil

Mes neurones s'mettent en veille


C'est pas d'ma faute, c'est maladif


Pour la prog du complot, vous n'avez plus qu'à rester

Puisse que j'peux rien en dire, qu'j'compte sur vous pour m'y aider

et si quelqu'un peut m'décrire comment est ce salaud de maladif

Qu'j'aille lui pêter l'pif pour qu'il m'casse plus les miches

J'vous offrirais quelques vers


Comme quoi, j'peux bien inventer 36000 prétextes

Alors qu'je sais qu'j'aurais pu faire cet sal'té texte

Si j'm'y étais vraiment mise

Alors comme dirais Alex, faites pas dans l'capilotracte

Ou vous finirez sur une scène à déblatérer des conneries

Mais j'assume et j'vous emmerde

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 22:35

Sourire à tout prix, à tout va

Vague à l'âme qui n'a pas d'prix

Saloperie de déprime qui n's'en va pas

Pourriture de pensées flétries

Taraudage obsédant de l'horreur de la mort

Encore et encore cette connerie qui s'instaure

Marre des idées noires !

 

Tout faire pour oublier cette vacuité de l'existence

Tant cette saleté s'insinue avec insistance

Dans chaque pore de ma peau, à chaque respiration

Je sue comme un porc des effluves de pensées par expiation

 

Toujours... toujours le néant qui revient, obsédant

Terrible néant presque palpable, excédant

Excédée par cette idée de n'être rien

Et bientôt de ne plus être du tout

 

Pas d'énergie, pas d'envie de vivre

Pas d'énergie, pas d'envie de mourir

Juste là, encore vivante, pour combien de temps ?

Peur de mourir et de vivre, ça en d'vient lassant

 

J'me fous une paire de baffe et j'me lève pour faire quelqu'chose

Pour occuper mon putain d'esprit qui s'ecchymose

Pour arrêter de déprimer alors qu'ça n'sert à rien

Pour ne plus avoir l'temps penser au lendemain

 

J'aimerais être... une imbécile heureuse

Une valeureuse chaleureuse ! Rien qu'ça !

Faire sourire voir rire ceux qui m'entourent

Remonter le moral des alentours

Ça s'rait une bonne raison de vivre, non ?

 

Évidemment, c'est juste provisoire

Car on finira tous en poussière

Mais on a beau l'savoir

On est juste pris dans une ratière

Que sommes nous sensé faire ?

 

Injustice... Injustice d'un monde où l'on a qu'une seule vie

Où l'on ne peut pas effacer le passé et tout recommencer

Un cœur qui saute et pas de try again

Game over direct puis juste les yeux des autres qui saignent

Mais vous êtes encore en vie vous, connards !

 

Brutale envie de m'exploser la tête contre un mur

De repeindre en rouge, peinture 100% nature

C'sont les écolos qui vont être content !

(ça tombe bien j'en fais partie)

 

Envie de bouffer des choses froides, des choses mortes

Envie de me dire que je suis un corps vivant qui se nourri de corps morts

Envie de corroborer l'ironie du sort

 

Encore 2 claques, je me lève, je bouge, je ris...

Un rire qui sonne étrangement faux

Et j'me maudis

D'être si faible, si sot...

 

Sauçant mes larmes amères et virtuelles

Qui souillent l'air naturel

De choses monstrueuses

J'me sens nulle et peureuse

Et nouille... et gueuse...

 

Simple pantin désarticulé coincé entre deux mondes...

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 22:34

Je chuchote des mots doux

Qui semblent te maudirent

Je murmure des mots flous

Qui ne veulent plus rien dire

Comme une plume indécise

Glissant sans but et sans sens

Je suis celle qui médise

Mais dit être fait de sang

Et je me crois machine

Dénuée de sentiments

Juste un vieux truc pas clean

Un sombre balbutiement

Je me dis sans attaches et portée par le vent

Et pourtant je me crash, un collier m'étreignant

J'ai mes chaines, par un cœur

Allourdies de rancœurs

Et des rêves éphémères

Qui me ramênent à terre

J'ai des espoirs précaires

Et des buts pas très clairs

Qui m'engluent dans une mer

Dont je ne peux m'extraire

Je me fiche de les voir

Ou de ne pas savoir

Mais je te veux ! Mais je te veux !

Moi l'insensible cinglée

À personne attachée

Moi voilà empoissée

Par une seule amitié

Par un seul amour...

Un seul insaisissable

Qui ébrèche ma raison

Et qui me rend instable

À cause d'une passion

Et je te rêve... et je te rêve...

Je te regarde voler

Jeune enfant insouciant

Ton errance éthérée

Te propulse hors de temps

Et je t'envie... et je t'envie...

Même si je n'ai plus d'ailes

Je fixe toujours les cieux

Alors tu m'ensorcelle

Je te caresse des yeux

Et je rêve de t'éteindre

Sans pouvoir te toucher

Moi qui ne peux que feindre

De t'avoir côtoyé

Et je t'aime ! Et je t'aime !

Toi qui est... l'imagination

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 16:27

Et oui, kuroshitsuji m'obsède XD. Voici ce que j'ai craché de la saison II (ceux qui ne l'ont pas vu, passez votre chemin), avec des erreurs que j'ai la flemme de corriger XD (le Nilgiri est un thé noir et Ciel n'est pas maintenu dans un semblant de vie par le biais de sa bague, comme je l'imaginais au début).

 

 

Flottante obscurité, j'ai deviné ton piège

Mon corps déjà souillé par ton immonde manège

A senti tout tes fils, tissés autour de moi

Sans que je me défile, voilà qu'je me débat

Alors j'ouvre la bouche pour crier toute mon âme

Ni papillon ni mouche, j'aspire à être infâme

Me voilà prédateur grâce à ton arrivée

Je transcend'rais la peur, contrôlerais l'araignée

Alors regarde moi, de tes deux lames de glace

Je descendrais plus bas pour pouvoir te faire face

Pourquoi ne ris tu pas ? Je veux qu'tu réagisses

Pour qu'au fin fond de moi la solitude finisse

 

Et l'appât solitaire se croyait tout puissant

Au fond de ses yeux clairs se cachait un dément

 

C'est dans un monde en ruine que je l'ai rencontré

Des soucis qui le minent, il était rescapé

Baignant dans des cadavres, prisonnier d'un linceul

Ayant un air qui navre, craignant juste d'être seul

Une bouche qui parle trop mais des yeux qui n'voyent rien

Je l'extirpe de ses maux et il s'accroche aux miens

J'accepte d'être sa chose, devenant l'araignée

Ce papillon morose essayant d'ignorer

Les termes de notre contrat qui une fois terminé

Le fera être appât, qu'je puisse le dévorer

Mon seul obstacle étant un autre moi, joueur

Il vivra la débâcle puisse qu'il cause mon humeur

 

Qui est le papillon et qui est l'araignée ?

Ce n'est qu'un jeu cruel dont nous sortons blessés.

 

Quand me suis-je réveillé de ce long sommeil ?

Une terre illimité, entre quatre murs, veille

Un jardin miniature, telle était ma prison

Sous une lune sans futur, je fixais le plafond

Je dors les yeux ouverts et pousse un cri sans bouche

Dans l'odeur d'un thé vert, seul sans l'être, je me couche

Et je me demandais quelle était cette prison

Un autre moi disait « c'est une noble maison »

Et un moi différent « nous voilà pris au piège »

« Depuis combien de temps suis-je ici ? » continuais-je

« Le temps d'un batt'ment cils qui se veut infini »

« Une question inutile, nous n'sommes même pas ici. »

« Comment suis-je censé partir de cet endroit ? »

« Et pourquoi le quitter ? L'extérieur est plus froid. »

« Rien de plus simple pourtant, appelle juste au secours. »

Me voilà grelottant, me sentant sans recours

Et je leur demandais « qui suis-je ? » d'un ton bas

De concert ils disaient la même chose : « Je suis moi. »

Le ciel se déchira, un prince d'or apparut

Une lumière m'enveloppa, ténébreux aperçu

Aux côtés du prince d'or, se tenait un homme noir

Plein de vie et de mort, étant venus me voir

Le prince d'or me parlait, l'homme noir restait distant

Les marionnettes jouaient. Le jouet de ces géants

C'était moi. C'était moi.

Le ciel se referma.

Ce garçon est le chef de ce petit jardin.

Je ne sais ce qui pêche mais contre lui je n'peux rien.

Comme un goût de vanille dans une fosse à purin

Je suis juste une chenille impuissante dans leurs mains.

C'est un monde anormal, bizarre, étrange, cassé.

Dans ce monde anormal, j'étais seul à rêver.

(Bam bam) Qui est-ce ? (bam bam bam) Qui frappe à la porte ?

Mais il n'y avait aucune porte dans ce monde.

J'ouvre les yeux, à nouveau, sur un monde retourné

Le bas devient le haut, le ciel tremble sous mes pieds

Je dégringole en bas

Me cogne contre une paroi...

C'est mon premier enfer dans ce petit jardin

Réouvrant mes paupières je vois un ciel éteint

Et je me demandais quelle était cette prison

Un autre moi disait « c'est une noble maison »

Et un moi différent « nous voilà pris au piège »

« Depuis combien de temps suis-je ici ? » continuais-je

« Le temps d'un batt'ment cils qui se veut infini »

« Une question inutile, nous n'sommes même pas ici. »

« Comment suis-je censé partir de cet endroit ? »

« Et pourquoi le quitter ? L'extérieur est plus froid. »

« Rien de plus simple pourtant, appelle juste au secours. »

Alors mes bras se tendent et j'hurle comme un sourd

« JE SUIS MOI ! »

 

Le petit être double reste encore incomplet

Son réveil brusque le trouble car le monde est changé

 

J'ai un tout petit maitre, mon petit maitre à moi

Tout doux au paraitre, mais causant de l'effroi

Mais mon tout petit maitre a encore rétréci

Réduit à moins qu'un être le voilà refroidit

Mon petit maitre est deux, l'un est à mes côtés

Le second ouvre les yeux dans une vielle boite à thé

Je dois veiller sur lui encore pour quelques temps

Car tout n'est pas fini. Repoussant le moment

De sa fin, je le tiens dans un semblant de vie

Lui qui a pour destin après le Nilgiri

De mourir de mes mains, la vengeance terminée

Après quelques matins aux souv'nirs enfumés

Je tiendrais ma promesse et rest'rais près de lui

Il me tiendra en laisse et sera ma souris

« Ouvrez les yeux jeune maitre »

 

C'est une nouvelle vie, ridiculement courte

C'est une nouvelle partie, ils ne pass'ront pas outre

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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 11:19

J'ai mal au corps, j'ai mal au cœur

Je sonne du cor et puis je pleurs

Je fais le mort, j'oublie les mœurs

Enfin je sors, la vie m'écœure

 

Marre de chialer seule dans mon coin !

J'veux oublier, plus m'faire de foin !

J'me sens usée mais je vais bien

Je suis blasée, ce n'est pas sain

J'ai la banane dès l'heure de prime

Derrière je plane dans la déprime

Mon masque m'achève et m'ressucite

Pendant qu'je crève, la vie m'excite

Je me sens seule et entourée

Je me seule veule et saturée

J'écris mes cris au critérium

J'envie la vie du vivarium

J'veux m'abrutir ne plus penser

Et abolir mes noires idées !

 

J'pense à la mort... inévitable...

Personne n'est fort, mais tous affables

On est atone devant la fin

C'est monotone, restons sereins

 

Ce taraudage désespérant

Devient l'adage de mon vivant

Je f'rais naufrage, au bord des ans

Fin du voyage, tout l'monde descend

 

J'me f'rais descendre dans une p'tite rue

Car j'peux prétendre à une mort crue

J's'rais torturée et dépecée !

J's'rais écrasée et même broyée !

Jusqu'à l'aurore, l'horreur brasée !

J'aurais eu tord de trop trainer

Trop tard le soir, trop tôt l'matin

Ouais j'aime le noir qui danse sans fin

 


J'aime la nuit quand elle s'enfuit

Quand elle me nuit et qu'ça m'ennuie

Quand elle me suit et me sourit

Quand elle me dit être mon amie...

 

J'suis l'amicale calamiteuse

J'suis l'animal idiolecteuse

Qui cherche toujours une raison d'vivre

Au fil des jours, elle qui s'enivre

Elle qui s'en fout, elle qui s'en veut

Elle joue au fou, elle joue au vieux

Elle s'dit joyeuse et malheureuse

Elle se sent gueuse voir même miteuse

Elle serait moi ? Une part de ça

Une part de rien mis sous du lin

Futur cadavre décomposé

Et qui se navre de s'faire bouffer

 

J'veux vivre légère sans m'prendre la tête

J'veux vivre pépère parfois pompette

Parfois souriante et parfois triste

Parfois amante et intimiste

Parfois idiote, parfois cynique

Parfois salope, parfois sadique

Parfois rieuse, parfois sympa

Parfois plusieurs, parfois juste là

 

Moi, j'voudrais juste vivre sans penser à la mort...

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 10:30
Je n'ai pas fini de l'écrire, mais j'ai fais dire un passage au chat d'acapela.tv :D :
Début (j'adore sa manière de le dire XD)
Autre passage (incompréhensible, mais ça va bien avec lui XD)

D'ailleurs c'est marrant ce qu'on peut y faire XD, un même texte peut être très différent par exemple : ici ou . Et puis il y a celui que Roxane a fait pour moi ^^ : ici !
____________________________________________________________

On sort de la voiture, le regard dans le vide

On retire ses chaussures avec un air livide

On va pisser puis boire, on s'retrouve dans sa chambre

Étonné d'entrevoir le soleil qui se... cambre ?

 

Un peu d'eau sur l'visage et une brusque envie d'bière

Suivi de celle d'être sage et d'se poser pépère

Le tamtam dans la tête, l'impression d'être crade

Y a une heure dans la fête et là dans la panade

On s'croit toujours la veille, poches sous les yeux en plus

Alors qu'les autres s'réveillent, on va s'vider l'an...

(j'ai promis du politiquement correct pour ce slam)

 

En v'là une déjà d'bout qui m'regarde en souriant

J'dois avoir une gueule d'fou vu celle de ma manman

J'lui dis bonjour vite fait et j'essaye d'm'esquiver

Inutile, je le sais, et me v'la acculée

 

« Bien hier soir ? » « Hier ?... Bin ouais » « T'as dormi ? » « Hein ?... Euh non »

« Et tu as beaucoup bu ? » « Me pose pas la question »

 

Je dérive vers la douche avant que les vannes tombent

Faut dire qu'ma voix est louche, c'qu'il en reste est immonde

Ils vont s'foutre de ma gueule, m'obliger à parler

Autant rester toute seule, gardant la bouche fermée

J'laisse couler l'eau bouillante en me tenant au mur

Un bonbon à la menthe contre l'haleine qui dure

Et j'm'affale sur mon lit... avant de me rel'ver

Faut dire qu'j'ai vu l'ordi, je dois me connecter

 

D'toute façon j'pète la forme, ça ce voit pourtant, non ?

Pas question que je dorme, j'peux tenir le p'loton

Quoi sortir ? Aller où ? T'inquiètes j'suis solide moi

J'me sens d'aller partout et d'faire n'importe quoi

 

Deux pas dehors, j'm'effondre, mon corps n'est pas d'accord

Enfin j'vais pas m'morfondre, c'est pas que j'ai eu tord

C'est qu'j'ai rien a prouver mais si j'veux j'peux tenir

À la fin d'la journée je pourrais m'endormir !

 

(plus tard)

 

J'veux dormir... j'ai sommeil... J'veux fermer les paupères

Je me sens tellement vieille, mais au moins je suis fière

Il fera bientôt nuit et j'pionc'rais tout mon soul

Sans avoir honte des bruits qui prétendent que j'suis soule

 

10 heures ?... Fait bip ! Et bip ! Et ta gueule le bippeur !

C'est comme pendant une pipe ça s'étale en longueur

Et pourtant normal'ment le temps passe bien plus vite !

Où alors on me ment ? P'tain j'suis à la limite...

 

J'ai résisté jusqu'là mais j'ai trop mal au crâne

Un advil et basta, ou bien un doliprane

Ils ont combien d'médics dans leur tiroir ceux-là ?

Tiens un truc pour la trique... non j'suis dégueulasse là...

(j'ai oublié le politiquement correct au passage)

 

Ah non, c'est abusé, je venais juste de l'prendre

Mais j'ai tout dégueulé sans qu'ça ai l'temps descendre

Tant pis j'r'prends un cachet, j'suis plus trop à ça près

Et puis j'avais bouffé, l'goût est pas si mauvais

 

Putain je suis pas bien et j'ai rien envie d'faire

Et en plus y a les miens qui ne veulent pas se taire

J'essaye de lire un peu ou d'matter une série

Mais c'qui est ennuyeux c'est que j'ai plus d'esprit

J'ai le cerveau encore plus vide que d'habitude

Faudrait qu'je fasse du sport contre la lassitude

 

Midi arrive enfin, plus qu'10 heures à attendre

J'ai pas vraiment très faim mais j'm'oblige à en r'prendre

P'tête qu'bouffer m'f'ra tenir, me don'ra d'l'énergie

Après c'est encore pire, j'me sens vraiment fini

 

Après-midi... coup d'barre, à n'pas dormir la nuit

On finit dans l'coltard, dans l'lit jusqu'à midi

Après cette vingtaine d'heures passées à pioncer

On s'réveille comme une fleur, fraiche pour la journée

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:51

Y a un passage de la vie dur et chieur

Un moment d'hésitation qui cause pas mal de pleurs

Un moment où l'voile du leurre se dévoile à l'heure

Où on s'croit l'plus malheureux et où l'monde nous écœure

J'parle bien sûr d'l'adolescence et d'ses enfluves rances

De coup d'gueule, de malaises et d'indifférence

Un moment où la différence est sujet de médisances

Où la méfiance provoque de l'inclémence ou d'la malveillence

Où l'on manigance pour venger une offense

Où l'indolence est au plus haut, un peu comme l'impatience

 

Pour certains d'entre nous, l'adolescence est vachement loin

Pour d'autres moins mais elle s'oublie en un rien

de temps. Tant et si bien qu'on s'en plaint à tout va

Comme si nous n'étions jamais passé par là...

 

Ouais, être ado c'est galère, y a pas à dire...

Mais j'le suis plus alors j'vais slammer contre eux et les haïr !

 

L'adolescent est dolent et lassant

Il s'plaint constamment et d'vient vite militant

Pour lui l'anarchie c'est détruit tout et r'construit rien

Il veut faire péter son école pour pas s'lever d'main

Il traine dans les rues tard le soir

Juste pour faire croire qu'il emmerde ses parents

Heureusement qu'ils n'sont pas rancuniers

Mais d'viennent vite pécuniers

D'vant les T-shirts de marque que l'ado veut pour s'démarquer

 

Il cache ses boutons derrière ses ch'veux gras

Et déboutonne son pantalon pour draguer une kaïra

Il bouffe de la merde à longueur de journée

Et s'étouffe dans les emmerdes à cause de sa fierté

On peut pas s'y fier, il fait tout pour faire chier

Même quand il a le cul coincé sur l'canap d'vant la télé

 

Les meufs jouent les chaudasses et se traitent entre elles de tepu

Le string qui dépasse de leur slim met les mecs à l'affut

Même plates elles ont un sous-tif limite elles s'rajout'raient une touffe

Et pour les mecs elles ont un pif, un vrai radar de ouf

Elles s'peinturlurent le visage à la truelle pour être plus belles

Pour faire plus qu'leur âge et pas finir vielle fille f'sant les poubelles

Elles mettent 3 heures pour s'coiffer et pire pour choisir des fringues

Si elles passaient s'temps là à taffer et oubliaient d'faire la bringue

On aurait une génération d'intello !

 

Mais faut pas rêver, un ado sait pas écrire

À la limite le sms voir pire

 

L'ado s'met tout l'monde à dos pour pas paraitre docile

Et achète du panaché en douce pour avoir l'panache facile

Fier de boire d'l'alcool, il veut tenter sa première taffe

En piquant une clope à sa mère et en prenant un air de mataf

Il voudrait tirer un coup pour s'en vanter d'vant les copains

Mais il est terrorisé dès qu'il s'retrouve d'vant une putain

 

Les ados passent leur temps à s'faire la gueule sans savoir pourquoi

Ils s'réconcillient puis veulent plus s'voir. Tout ça pour quoi ?

Un mot d'travers vers une fin d'soirée trop charger en verres

Ou une remarque sur facebook qui dégénère

 

Ils répondent à leur profs qui leur cassent les burnes

Puis se la pête en jouant au taciturne

Pourtant ils r'gardent en cachette des dessins animés pour gosse

Et s'pissent dessus d'vant des films d'horreurs en f'sant l'beau gosse

Ils regardent des conneries comme next ou parental control

Mais sont moins mdr le lend'main d'vant l'contrôle

Ils enchaînent les fêtes, la musique à donf

Et si les voisins se plaignent c'est l'triomphe

 

L'adolescence, c'est l'passage de p'tit adulte à grand enfant

Et au fond, on y reste éternellement

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