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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 16:27

Et oui, kuroshitsuji m'obsède XD. Voici ce que j'ai craché de la saison II (ceux qui ne l'ont pas vu, passez votre chemin), avec des erreurs que j'ai la flemme de corriger XD (le Nilgiri est un thé noir et Ciel n'est pas maintenu dans un semblant de vie par le biais de sa bague, comme je l'imaginais au début).

 

 

Flottante obscurité, j'ai deviné ton piège

Mon corps déjà souillé par ton immonde manège

A senti tout tes fils, tissés autour de moi

Sans que je me défile, voilà qu'je me débat

Alors j'ouvre la bouche pour crier toute mon âme

Ni papillon ni mouche, j'aspire à être infâme

Me voilà prédateur grâce à ton arrivée

Je transcend'rais la peur, contrôlerais l'araignée

Alors regarde moi, de tes deux lames de glace

Je descendrais plus bas pour pouvoir te faire face

Pourquoi ne ris tu pas ? Je veux qu'tu réagisses

Pour qu'au fin fond de moi la solitude finisse

 

Et l'appât solitaire se croyait tout puissant

Au fond de ses yeux clairs se cachait un dément

 

C'est dans un monde en ruine que je l'ai rencontré

Des soucis qui le minent, il était rescapé

Baignant dans des cadavres, prisonnier d'un linceul

Ayant un air qui navre, craignant juste d'être seul

Une bouche qui parle trop mais des yeux qui n'voyent rien

Je l'extirpe de ses maux et il s'accroche aux miens

J'accepte d'être sa chose, devenant l'araignée

Ce papillon morose essayant d'ignorer

Les termes de notre contrat qui une fois terminé

Le fera être appât, qu'je puisse le dévorer

Mon seul obstacle étant un autre moi, joueur

Il vivra la débâcle puisse qu'il cause mon humeur

 

Qui est le papillon et qui est l'araignée ?

Ce n'est qu'un jeu cruel dont nous sortons blessés.

 

Quand me suis-je réveillé de ce long sommeil ?

Une terre illimité, entre quatre murs, veille

Un jardin miniature, telle était ma prison

Sous une lune sans futur, je fixais le plafond

Je dors les yeux ouverts et pousse un cri sans bouche

Dans l'odeur d'un thé vert, seul sans l'être, je me couche

Et je me demandais quelle était cette prison

Un autre moi disait « c'est une noble maison »

Et un moi différent « nous voilà pris au piège »

« Depuis combien de temps suis-je ici ? » continuais-je

« Le temps d'un batt'ment cils qui se veut infini »

« Une question inutile, nous n'sommes même pas ici. »

« Comment suis-je censé partir de cet endroit ? »

« Et pourquoi le quitter ? L'extérieur est plus froid. »

« Rien de plus simple pourtant, appelle juste au secours. »

Me voilà grelottant, me sentant sans recours

Et je leur demandais « qui suis-je ? » d'un ton bas

De concert ils disaient la même chose : « Je suis moi. »

Le ciel se déchira, un prince d'or apparut

Une lumière m'enveloppa, ténébreux aperçu

Aux côtés du prince d'or, se tenait un homme noir

Plein de vie et de mort, étant venus me voir

Le prince d'or me parlait, l'homme noir restait distant

Les marionnettes jouaient. Le jouet de ces géants

C'était moi. C'était moi.

Le ciel se referma.

Ce garçon est le chef de ce petit jardin.

Je ne sais ce qui pêche mais contre lui je n'peux rien.

Comme un goût de vanille dans une fosse à purin

Je suis juste une chenille impuissante dans leurs mains.

C'est un monde anormal, bizarre, étrange, cassé.

Dans ce monde anormal, j'étais seul à rêver.

(Bam bam) Qui est-ce ? (bam bam bam) Qui frappe à la porte ?

Mais il n'y avait aucune porte dans ce monde.

J'ouvre les yeux, à nouveau, sur un monde retourné

Le bas devient le haut, le ciel tremble sous mes pieds

Je dégringole en bas

Me cogne contre une paroi...

C'est mon premier enfer dans ce petit jardin

Réouvrant mes paupières je vois un ciel éteint

Et je me demandais quelle était cette prison

Un autre moi disait « c'est une noble maison »

Et un moi différent « nous voilà pris au piège »

« Depuis combien de temps suis-je ici ? » continuais-je

« Le temps d'un batt'ment cils qui se veut infini »

« Une question inutile, nous n'sommes même pas ici. »

« Comment suis-je censé partir de cet endroit ? »

« Et pourquoi le quitter ? L'extérieur est plus froid. »

« Rien de plus simple pourtant, appelle juste au secours. »

Alors mes bras se tendent et j'hurle comme un sourd

« JE SUIS MOI ! »

 

Le petit être double reste encore incomplet

Son réveil brusque le trouble car le monde est changé

 

J'ai un tout petit maitre, mon petit maitre à moi

Tout doux au paraitre, mais causant de l'effroi

Mais mon tout petit maitre a encore rétréci

Réduit à moins qu'un être le voilà refroidit

Mon petit maitre est deux, l'un est à mes côtés

Le second ouvre les yeux dans une vielle boite à thé

Je dois veiller sur lui encore pour quelques temps

Car tout n'est pas fini. Repoussant le moment

De sa fin, je le tiens dans un semblant de vie

Lui qui a pour destin après le Nilgiri

De mourir de mes mains, la vengeance terminée

Après quelques matins aux souv'nirs enfumés

Je tiendrais ma promesse et rest'rais près de lui

Il me tiendra en laisse et sera ma souris

« Ouvrez les yeux jeune maitre »

 

C'est une nouvelle vie, ridiculement courte

C'est une nouvelle partie, ils ne pass'ront pas outre

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