Et oui, kuroshitsuji m'obsède XD. Voici ce que j'ai craché de la saison II (ceux qui ne l'ont pas vu, passez votre chemin), avec des erreurs que j'ai la flemme de corriger XD (le Nilgiri est un thé noir et Ciel n'est pas maintenu dans un semblant de vie par le biais de sa bague, comme je l'imaginais au début).
Flottante obscurité, j'ai deviné ton piège
Mon corps déjà souillé par ton immonde manège
A senti tout tes fils, tissés autour de moi
Sans que je me défile, voilà qu'je me débat
Alors j'ouvre la bouche pour crier toute mon âme
Ni papillon ni mouche, j'aspire à être infâme
Me voilà prédateur grâce à ton arrivée
Je transcend'rais la peur, contrôlerais l'araignée
Alors regarde moi, de tes deux lames de glace
Je descendrais plus bas pour pouvoir te faire face
Pourquoi ne ris tu pas ? Je veux qu'tu réagisses
Pour qu'au fin fond de moi la solitude finisse
Et l'appât solitaire se croyait tout puissant
Au fond de ses yeux clairs se cachait un dément
C'est dans un monde en ruine que je l'ai rencontré
Des soucis qui le minent, il était rescapé
Baignant dans des cadavres, prisonnier d'un linceul
Ayant un air qui navre, craignant juste d'être seul
Une bouche qui parle trop mais des yeux qui n'voyent rien
Je l'extirpe de ses maux et il s'accroche aux miens
J'accepte d'être sa chose, devenant l'araignée
Ce papillon morose essayant d'ignorer
Les termes de notre contrat qui une fois terminé
Le fera être appât, qu'je puisse le dévorer
Mon seul obstacle étant un autre moi, joueur
Il vivra la débâcle puisse qu'il cause mon humeur
Qui est le papillon et qui est l'araignée ?
Ce n'est qu'un jeu cruel dont nous sortons blessés.
Quand me suis-je réveillé de ce long sommeil ?
Une terre illimité, entre quatre murs, veille
Un jardin miniature, telle était ma prison
Sous une lune sans futur, je fixais le plafond
Je dors les yeux ouverts et pousse un cri sans bouche
Dans l'odeur d'un thé vert, seul sans l'être, je me couche
Et je me demandais quelle était cette prison
Un autre moi disait « c'est une noble maison »
Et un moi différent « nous voilà pris au piège »
« Depuis combien de temps suis-je ici ? » continuais-je
« Le temps d'un batt'ment cils qui se veut infini »
« Une question inutile, nous n'sommes même pas ici. »
« Comment suis-je censé partir de cet endroit ? »
« Et pourquoi le quitter ? L'extérieur est plus froid. »
« Rien de plus simple pourtant, appelle juste au secours. »
Me voilà grelottant, me sentant sans recours
Et je leur demandais « qui suis-je ? » d'un ton bas
De concert ils disaient la même chose : « Je suis moi. »
Le ciel se déchira, un prince d'or apparut
Une lumière m'enveloppa, ténébreux aperçu
Aux côtés du prince d'or, se tenait un homme noir
Plein de vie et de mort, étant venus me voir
Le prince d'or me parlait, l'homme noir restait distant
Les marionnettes jouaient. Le jouet de ces géants
C'était moi. C'était moi.
Le ciel se referma.
Ce garçon est le chef de ce petit jardin.
Je ne sais ce qui pêche mais contre lui je n'peux rien.
Comme un goût de vanille dans une fosse à purin
Je suis juste une chenille impuissante dans leurs mains.
C'est un monde anormal, bizarre, étrange, cassé.
Dans ce monde anormal, j'étais seul à rêver.
(Bam bam) Qui est-ce ? (bam bam bam) Qui frappe à la porte ?
Mais il n'y avait aucune porte dans ce monde.
J'ouvre les yeux, à nouveau, sur un monde retourné
Le bas devient le haut, le ciel tremble sous mes pieds
Je dégringole en bas
Me cogne contre une paroi...
C'est mon premier enfer dans ce petit jardin
Réouvrant mes paupières je vois un ciel éteint
Et je me demandais quelle était cette prison
Un autre moi disait « c'est une noble maison »
Et un moi différent « nous voilà pris au piège »
« Depuis combien de temps suis-je ici ? » continuais-je
« Le temps d'un batt'ment cils qui se veut infini »
« Une question inutile, nous n'sommes même pas ici. »
« Comment suis-je censé partir de cet endroit ? »
« Et pourquoi le quitter ? L'extérieur est plus froid. »
« Rien de plus simple pourtant, appelle juste au secours. »
Alors mes bras se tendent et j'hurle comme un sourd
« JE SUIS MOI ! »
Le petit être double reste encore incomplet
Son réveil brusque le trouble car le monde est changé
J'ai un tout petit maitre, mon petit maitre à moi
Tout doux au paraitre, mais causant de l'effroi
Mais mon tout petit maitre a encore rétréci
Réduit à moins qu'un être le voilà refroidit
Mon petit maitre est deux, l'un est à mes côtés
Le second ouvre les yeux dans une vielle boite à thé
Je dois veiller sur lui encore pour quelques temps
Car tout n'est pas fini. Repoussant le moment
De sa fin, je le tiens dans un semblant de vie
Lui qui a pour destin après le Nilgiri
De mourir de mes mains, la vengeance terminée
Après quelques matins aux souv'nirs enfumés
Je tiendrais ma promesse et rest'rais près de lui
Il me tiendra en laisse et sera ma souris
« Ouvrez les yeux jeune maitre »
C'est une nouvelle vie, ridiculement courte
C'est une nouvelle partie, ils ne pass'ront pas outre